Certains analystes assurentque la température du grill est brûlante à la Seyne-sur-Mer dans le Var, brûlantepour les élections municipales. Pourquoi ? Parce que cette ville voisine deToulon, est la plus grande de la région Paca à être gérée par la gauche. Parceque, également, la campagne y est marquée par de fortes divisions au PS et uneimportante montée du Front National.Autour des problématiques du logement, de la modification du plan decirculation ou encore du dynamisme économique, les électeurs vont devoirdépartager, à droite, en plus du FN, une liste du centriste, celle d'un ancienpréfet, d'un ex-élu FN et enfin celle du député de Toulon Philippe Vitelqui s'insurge du bilan de la municipalité : "La Seyne est la 12è ville laplus endettée de France. Les impôts locaux ont augmenté de manièreconfiscatoire : la taxe d'habitation de 38%, la taxe foncière de 19%. "Droite et gauche diviséesEt si la droite est divisée, (les récents sondages donnent une position trèsconfortable 26% d'intention de vote à Philippe Vitel) la gauche l'est toutautant. Le maire sortant arrive légèrement en tête dans les estimations à 28%des intentions de vote. En 2008 Marc Vuillemot avait pu gagner grâce au ralliementdu divers gauche Patrick Martinenq au second tour en échange de l'engagementque la municipalité créée une agence de développement économique.Et en six ans, il n'a rien vu venir. Il ne s'empêche donc pas de ranger seshypothétiques 10 ou 15% derrière le candidat le plus cohérent, et pas forcémentà gauche : "Si jamais dans un deuxième tour il fallait discuter, je nem'interdis rien du tout, cette ville a besoin enfin de changement. Cela fait 20ans qu'on galère et que la ville s'enfonce ! " Face à l'importance de la pauvreté dans la ville, le maire sortant a donné lapriorité aux logements sociaux mais il se sait aujourd'hui en difficulté :"Par rapport à 2008 les circonstances ne sont pas les mêmes, le résultatsera singulièrement différent et on avisera en fonction des résultats dupremier tour. "