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Campagne sous haute tension à la Seyne-sur-Mer

La Seyne-sur-Mer dans le Var se déchire. La plus grande ville de la région Paca à être gérée par la gauche est en proie à d'importantes divisions, à gauche comme à droite. Dans le même temps, le FN progresse. 
Article rédigé par Laëtitia Heuveline
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Certains analystes assurent
que la température du grill est brûlante à la Seyne-sur-Mer dans le Var, brûlante
pour les élections municipales. Pourquoi ? Parce que cette ville voisine de
Toulon, est la plus grande de la région Paca à être gérée par la gauche. Parce
que, également, la campagne y est marquée par de fortes divisions au PS et une
importante montée du Front National.

Autour des problématiques du logement, de la modification du plan de
circulation ou encore du dynamisme économique, les électeurs vont devoir
départager, à droite, en plus du FN, une liste du centriste, celle d'un ancien
préfet, d'un ex-élu FN et enfin celle du député de Toulon Philippe Vitel
qui s'insurge du bilan de la municipalité : "La Seyne est la 12è ville la
plus endettée de France. Les impôts locaux ont augmenté de manière
confiscatoire : la taxe d'habitation de 38%, la taxe foncière de 19%.
"

Droite et gauche divisées

Et si la droite est divisée, (les récents sondages donnent une position très
confortable 26% d'intention de vote à Philippe Vitel) la gauche l'est tout
autant. Le maire sortant arrive légèrement en tête dans les estimations à 28%
des intentions de vote. En 2008 Marc Vuillemot avait pu gagner grâce au ralliement
du divers gauche Patrick Martinenq au second tour en échange de l'engagement
que la municipalité créée une agence de développement économique.

Et en six ans, il n'a rien vu venir. Il ne s'empêche donc pas de ranger ses
hypothétiques 10 ou 15% derrière le candidat le plus cohérent, et pas forcément
à gauche : "Si jamais dans un deuxième tour il fallait discuter, je ne
m'interdis rien du tout, cette ville a besoin enfin de changement. Cela fait 20
ans qu'on galère et que la ville s'enfonce !
"

Face à l'importance de la pauvreté dans la ville, le maire sortant a donné la
priorité aux logements sociaux mais il se sait aujourd'hui en difficulté :
"Par rapport à 2008 les circonstances ne sont pas les mêmes, le résultat
sera singulièrement différent et on avisera en fonction des résultats du
premier tour.
"

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