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Campagne choc de l'UMP contre un an de présidence de Hollande

"L'échec", c'est le mot choisi par l'UMP pour attaquer François Hollande sur son bilan après un an passé à l'Elysée. Le principal parti d'opposition lance à partir de dimanche une campagne d'affichage et de tracts chocs contre le pouvoir. Un porte-parole du PS a répliqué en qualifiant cette campagne de "grotesque".
Article rédigé par Romain Fonsegrives
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

Pour son offensive, le courant majoritaire à droite a choisi une photo de François Hollande le jour de son investiture. Le chef de l'Etat fronce les sourcils, complètement trempé par la pluie battante du 15 mai dernier. En légende, un slogan choc : "L'échec" , accompagné du logo du parti et d'une invitation à rejoindre l'UMP.

Ce visuel a été dévoilé samedi sur le site du parti. La campagne de communication contre le président socialiste doit débuter dimanche. Les militants vont placarder cette affiche, tirée à 150.000 exemplaires.

L'UMP a également prévu un tract de 4 pages, tiré à trois millions d'exemplaires, qui reprend l'image et doit être diffusé pendant tout le mois de mai.

Meeting à Nîmes pour Copé

En dix chapitres, le parti voit la première année de François Hollande comme "un an d'échecs pour la France et les Français" . Et se pose comme un recours, détaillant ses propositions pour convaincre qu'une "autre politique est possible" .

Le chef de file du parti Jean-François Copé tiendra lui un meeting à Nîmes lundi, et promet de fêter à sa manière l'anniversaire de l'élection de François Hollande, le 6 mai.

> A lire aussi Dossier spécial "Mai 2012 - mai 2013 : un an de présidence Hollande"

"L'UMP s'est lancée dans une campagne grotesque" (PS)

Un porte-parole du PS, Eduardo Rihan-Cypel a qualifié samedi soir cette campagne de "grotesque". "L'échec colle tellement à la peau de l'UMP qu'elle le voit partout. Tel un spectre qui hante la rue de Vaugirard (siège du parti de Jean-François Copé), l'échec reste la marque de fabrique de l'UMP qui refuse toujours de faire l'inventaire de sa défaite en 2012 ", a-t-il estimé.

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