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Cambadélis annonce la tenue d'un référendum sur l'union de la gauche

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a annoncé samedi vouloir demander au "peuple de gauche" par "référendum" mi-octobre s'il souhaite l'unité des forces de gauche aux régionales.

franceinfo

Radio France

Publié le 19/09/2015 16:54 Mis à jour le 19/09/2015 21:33

Temps de lecture : 1min

(Jean-Christophe Cambadélis a annoncé samedi soir l'organisation par le PS d'un référendum du "peuple de gauche", du 16 au 18 octobre, lui demandant s'il est favorable à l'unité entre le PS et les autres partis de gauche aux régionales de décembre © Sipa)

Jean-Christophe Cambadélis a publié en début de semaine une "lettre ouverte à la gauche et aux écologistes" pour les appeler à s'unir contre ce qu'il a nommé le "bloc réactionnaire" de droite. A la suite de cette initiative, il a proposé samedi au Conseil national du PS la tenue d'un référendum populaire sur l'union de la gauche, qui aura lieu du 16 au 18 octobre.

"Cela suffit les bisbilles entre les partis politiques !" - L'appel de Jean-Christophe Cambadélis

"La question sera assez simple, vous le verrez dans quelques jours : elle portera sur : 'oui ou non à l'unité dès maintenant pour les élections régionales ?'" , a indiqué le premier secrétaire du Parti socialiste devant la presse à l'issue du conseil national, réuni à la Mutualité.

.@jccambadelis Le Conseil national a décidé d'organiser les 16-17-18 octobre un referundum pr l'union de la gauche ds toute la France.
— Parti socialiste (@partisocialiste) September 19, 2015

Cette consultation "se fera sur trois jours avec des urnes dans chaque marché et un site dédié pour pouvoir voter en ligne" , a-t-il dit cité par le compte Twitter officiel du PS. *"C'est un bon moyen de dépasser les partis tels qu'ils sont aujourd'hui et de

s'adresser directement au peuple"* , explique-t-il. Ce référendum sera ouvert à tous les militants de gauche.

Le PS, qui dirige actuellement 21 des 22 régions de Métropole, redoute une nouvelle déroute électorale après celles subies aux élections municipales et européennes l'an dernier et départementales en mars.