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Bilans sévères avant l'arrivée du Défenseur des droits

Le Défenseur des droits verra le jour le 1er mai. Cette nouvelle institution en regroupera quatre autres. Parmi celles qui disparaissent, la Défenseure des enfants et la Commission nationale de la déontologie et de la sécurité dressent leurs derniers bilans, plutôt alarmistes.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France © REUTERS / Charles Platiau)

Dès le 1er mai, une institution unique regroupera le Défenseur des enfants, le Médiateur de la République, la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité) et la Commission nationale de la déontologie et de la sécurité (CNDS).
_ Autant d'institutions qui vont donc disparaître au profit d'une seule entité : le "Défenseur des droits". On ne connaît toujours pas l'identité de la personne qui occupera cette fonction, même si la semaine dernière Le Figaro évoquait Jack Lang pour ce poste.

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Les quatre institutions supprimées dressent donc leurs derniers bilans avant de confier leurs fonctions au Défenseur des droits.

La CNDS d'abord, va publier son ultime rapport aujourd'hui. Elle s'inquiète des difficultés à mener des enquêtes sur l'activité des policiers ou des gendarmes.

La Défenseure des enfants, Dominique Versini, dont le poste s'apprête à disparaître, va aussi présenter son dernier bilan d'activité aujourd'hui. Elle y défend son travail depuis 2006, tout en critiquant la politique du gouvernement. Elle dénonce notamment les "reculs répétés" en matière de justice des mineurs, de logement social ou les difficultés rencontrées par les enfants étrangers en France.

_ "Aucune suite n'a été donnée au rapport de 2009 sur la précarité et les atteintes aux droits des enfants", explique notamment Dominique Versini, "alors que le gouvernement avait un objectif de réduction de la pauvreté d'ici 2012".

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