Cet article date de plus de sept ans.

Vidéo Présidentielle : investi candidat des socialistes, Benoît Hamon veut "rassembler" sans se trahir

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Benoît Hamon investi candidat du Parti socialiste
Benoît Hamon investi candidat du Parti socialiste Benoît Hamon investi candidat du Parti socialiste
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Les poids lourds du gouvernement, à commencer par les proches de François Hollande, ont boudé le meeting d'investiture du vainqueur de la primaire de la gauche, dimanche.

Benoît Hamon veut rassembler, mais aussi "tenir compte [du] mécontentement" d'une partie de la gauche après le quinquennat de François Hollande. Une mission à sa portée, a-t-il assuré lors de son investiture comme candidat des socialistes à la présidentielle, à la Mutualité, à Paris, dimanche 5 février. Mais une mission qui ne s'annonce pas facile. 

"Le rassemblement, ça ne commence pas par le fait d'exiger des têtes, a lancé le candidat, en référence aux demandes de Jean-Luc Mélenchon, au début de son discours. Oui, il y a des désaccords entre nous, comme il y en a toujours eu à gauche. (...) Le rassemblement, c'est le fait de dessiner, ensemble, un horizon commun (...) et il ne peut pas se réduire à un accord d'appareil."

Christiane Taubira acclamée

L'absence de Manuel Valls, de Ségolène Royal, de Stéphane Le Foll ou encore de Bernard Cazeneuve a été remarqué. Hormis Najat Vallaud-Belkacem et Emmanuelle Cosse, les poids lourds du gouvernement ont boudé le meeting d'investiture de Benoît Hamon.

Le meeting d'investiture de Benoît Hamon boudé par des poids-lourds du gouvernement
Le meeting d'investiture de Benoît Hamon boudé par des poids-lourds du gouvernement Le meeting d'investiture de Benoît Hamon boudé par des poids-lourds du gouvernement

C'est toutefois l'ancienne ministre de la Justice, Christiane Taubira, qui a introduit le candidat sur la scène de la Mutualité, à Paris, sous les applaudissements. "La gauche est toujours arrivée au pouvoir dans les moments rudes (...), au moment où les impatiences sont maximales, ou l'urgence est extrême", a martelé l'ancienne garde des Sceaux.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.