: Vidéo 6e République, rôle du chef de l'Etat, modèle de développement : Benoît Hamon adresse ce jeudi une lettre à Emmanuel Macron
Benoît Hamon évoque jeudi sur France Inter la lettre qu'il adresse dans la foulée de son interview à Emmanuel Macron, dans laquelle il lui objecte que le président de la République "dit qu'on peut parler de tout", sauf de ce avec quoi il n'est "pas d'accord".
Alors qu'Emmanuel Macron a écrit aux Français pour mettre en place le cadre du grand débat national, Benoît Hamon, membre fondateur du mouvement Génération.s a indiqué jeudi 17 janvier sur France Inter qu'il allait écrire "aujourd'hui" au président de la République pour "lui dire au nom de [son] mouvement que nous considérons que la question démocratique suppose que l'on discute de tout, y compris du rôle du président de la République parce que c'est un des sujets qu'il écarte par principe de la discussion". Il a rendu publique sa lettre vers 9 heures sur son compte Twitter.
Ma lettre à @EmmanuelMacron
— Benoît Hamon (@benoithamon) 17 janvier 2019
https://t.co/NT6vdfqR4k pic.twitter.com/bk9042skNM
"Oui il faut penser une 6e République avec des contre-pouvoirs qui permettent à la démocratie de respirer, a exposé a l'ancien candidat PS à l'élection présidentielle.. Je lui dirai également que sur la répartition des richesses, on doit penser un principe pollueur-payeur, on doit avoir une vraie taxe sur les transactions financières." Outre le "changement de modèle de développement" à mettre en œuvre, selon lui, il sera aussi question "du revenu universel d'existence" et des "taxes sur les robots" qui étaient dans le programme présidentiel de Benoît Hamon.
Les Français ont du "mérite"
Sur le grand débat national, le président de Génération.s a dit "reconnaître aux Français qu'ils ont du mérite" à demander au président de la République, "avec beaucoup de ténacité et de constance qu'il ouvre le débat pour qu'enfin, contraint de sortir de son palais, il ouvre ce débat".
"Ce débat je considère, qu'il aura des vertus s'il permet aux Français de se reparler", explique-t-il. Il le considère cependant "assez mal parti", "dès lors que le président de la République dit qu'on peut parler de tout" sauf de ce avec il n'est "pas d'accord", évoquant notamment de la "répartition de la richesse": "Si on ne touche pas à la répartition des richesses on ne s'en sortira pas", a-t-il lancé.
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