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Auxerre, une de ces villes moyennes dans le viseur de l'UMP

France Info poursuit son tour de France des points chauds des élections municipales. Après Toulouse la semaine dernière, nous sommes allés à Auxerre. Avec près de 40.000 habitants, c'est l'une des villes moyennes que la droite espère faire basculer.
Article rédigé par Yannick Falt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
  (Yannick Falt Radio France)

A Auxerre, pour les municipales de mars prochain, l'UMP a fait le pari de la nouvelle génération. Son candidat, Guillaume Larrivé, également député depuis 2012, est âgé de 37 ans. Cet ancien suppléant de Jean-Pierre Soissons, sorti de l'Essec, de Sciences Po et de l'ENA, a travaillé aux cabinets de Nicolas Sarkozy et de Brice Hortefeux.

Comme tout bon candidat en campagne, il écume les rues d'Auxerre, et ce jour-là le marché de l'Arquebuse pour y présenter ses voeux. Et le candidat de l'UMP de se présenter comme le candidat du futur face au socialiste et maire sortant Guy Ferez : "J'ai 37 ans, il en a 61. Il est élu depuis 31 ans au conseil municipal d'Auxerre. Il veut finir sa carrière en étant maire à nouveau. Moi, je ne veux pas finir, je veux commencer ".

Guillaume Larrivé se présente comme le candidat qui "combat le gouvernement de François Hollande " et appelle les Auxerrois à le "soutenir dans ce combat contre un gouvernement (...) qui affaiblit la France et appauvrit les Français ".

Le sortant PS mise sur son bilan

Le candidat socialiste, le maire sortant Guy Ferez, ne veut pas placer le débat à l'échelle nationale. Il a fait le choix de s'appuyer sur son bilan, et ne dit pas un mot sur la politique de François Hollande, prenant ainsi ses distances avec le président de la République. Il ne souhaite d'ailleurs aucun soutien venu de Paris. "Il s'agit de choisir un homme et une équipe qui auront à conduire un projet pour leur ville. C'est une élection locale ", précise-t-il.

Et Guy Ferez de comparer son adversaire UMP à "un bébé Sarkozy " chez qui "quelque chose de narcissique ".

Le FN vise une triangulaire

De son côté, le Front national espère se qualifier pour le second tour et obtenir une triangulaire. Le parti frontiste joue lui aussi la carte jeune avec Julien Guibert, 29 ans. Lors des dernières cantonales, il avait obtenu 31 % des voix face au PS au second tour. Le candidat FN renvoie dos à dos les deux candidats UMP et PS et se dit confiant pour les municipales.

Autre candidat aux élections de mars prochain, Alain Raymont, qui défendra les couleurs du Front de gauche. Les centristes sont en revanche divisés. Certains soutiennent Guillaume Larrivé, d'autres Guy Ferez.

Photos Radio France / Yannick Falt

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