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Ancien haut-commissaire de Nicolas Sarkozy, Martin Hirsch a "l'intention de voter Hollande"

Ancien haut-commissaire aux solidarités actives (2007-2010) et symbole de l'ouverture à gauche de Nicolas Sarkozy, Martin Hirsch a "l'intention de voter pour François Hollande" à la présidentielle, dit-il dans une interview au Monde daté de mardi.
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Martin Hirsch, à Paris, le 7 mars 2012. (JACQUES DEMARTHON / AFP)

Ancien haut-commissaire aux solidarités actives (2007-2010) et symbole de l'ouverture à gauche de Nicolas Sarkozy, Martin Hirsch a "l'intention de voter pour François Hollande" à la présidentielle, dit-il dans une interview au Monde daté de mardi.

"J'ai l'intention de voter pour François Hollande, qui a bien voulu me demander régulièrement mon avis depuis un an sur les questions de jeunesse, de pauvreté, de lutte contre les conflits d'intérêts, de régulation des hauts revenus et sur une croissance accélérée du service civique, autant de sujets-clés à mes yeux", affirme Martin Hirsch, actuel président de l'Agence du service civique, dans une interview au Monde daté de mardi.

Hirsch : "Ni récompense, ni sanction"

Le propos est limpide de la part de l'ancien haut-commissaire aux solidarités actives (2007-2010), qui fut un symbole de l'ouverture à gauche de Nicolas Sarkozy. Interrogé sur le risque de se voir reprocher un "opportunisme politique", il affirme le contraire. "Je n'attends strictement aucune récompense de mon choix, explique-t-il. Ni aucune sanction, j'espère. Je pense que ma liberté est respectée aussi bien par François Hollande qu'elle l'a été par Nicolas Sarkozy, qui m'a laissé libre, tant au gouvernement que depuis que j'ai choisi de le quitter".

Aspirant seulement à poursuivre "les chantiers sur lesquels (je) travaille depuis longtemps", Martin Hirsch nie tout reniement. Pour le créateur du RSA, sa participation au gouvernement Fillon ne s'inscrivait "pas dans une quelconque recomposition politique mais dans une ouverture, à l'époque, à des idées", dit-il, "que j'avais élaborées avec de nombreux acteurs sociaux, au-delà de tout clivage".

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