Alain Juppé se dit prêt pour la présidence de l'UMP... mais il dément Paris Match qui l'écrit
L'ancien ministre des Affaires étrangères et maire de Bordeaux, Alain Juppé, se dit prêt pour la présidence de l'UMP selon un article de Paris Match publiée jeudi, 31 mai. Une candidature qui s'ajoute à celle de Jean-François Copé et François Fillon.
Et de trois. Après Jean-François Copé et François Fillon, c'est maintenant au tour d'Alain Juppé de faire connaître ses aspirations.
Dans un article publié jeudi dans l'hebdomadaire Paris Match, on peut lire que le maire de Bordeaux se sent le plus capé pour prendre les rennes de l'UMP. La défaite de Nicolas Sarkozy et la "vacance" de la présidence à l'UMP semblent stimuler les ambitions.
Juppé attend son heure
"Horripilé par le climat actuel, le 'pitoyable spectacle de la division offert aux militants, Alain Juppé attend son heure", peut-on lire dans ce reportage de deux pages.
Qui viendra bientôt ? "Je ne veux pas ajouter à la cacophonie ambiante", répond-il rappelant que "Le nouveau président de l'UMP sera élu à l'automne lors du congrès. Nous avaons le temps".
Pour autant, l'ancien chef du Quai d'Orsay est très attentif à toux ceux qui l'encouragent. "Tu es le seul. Le plus légitime. le plus rassembleur".
Copé trop autoritaire, Fillon trop indéterminé
A moins de trois semaines des législatives, M. Juppé juge la période peu propice aux luttes de pouvoir. "Fillon a eu tort. Ce n'est ni le moment ni l'heure de régler ses comptes avec Copé", estime-il qualifiant ce dernier d'"intelligent, organisateur, pugnace" mais "trop autoritaire" et disant du premier qu'il "veut les choses sans les vouloir".
Alain Juppé ne se prépare pas et pense que c'est ce qui fait sa force. Une force qu'il entend faire valoir après le 17 juin, soit après le second tour des élections législatives.
L'ancien locataire de Matignon a songé à tous les scénarios : "Si Sarkozy décide d'être candidat dans cinq ans, l'équation est plus simple si c'est moi qui suis à la tête de l'UMP. Pour lui, je ne suis pas un rival".
"Je démens formellement ces propos, je ne me retrouve absolument pas dans cet article", a indiqué l'ancien Premier ministre, au micro de France Info, jeudi 31 mai.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.