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Vidéo Quand les fils de Caroline de Monaco raflent le juteux marché des transports en hélicoptère

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Durée de la vidéo : 2 min
Pièces à conviction.  Quand les fils de Caroline de Monaco raflent le juteux marché des transports en hélicoptère.
Pièces à conviction. Quand les fils de Caroline de Monaco raflent le juteux marché des transports en hélicoptère. Pièces à conviction. Quand les fils de Caroline de Monaco raflent le juteux marché des transports en hélicoptère. (Pièces à conviction/France3)
Article rédigé par Valerie Kowal
France Télévisions

Jacques Crovetto a fait fortune en créant Héli Air, une ligne régulière d’hélicoptères entre Monaco et Nice. Mais un jour, la famille princière s’est mise en travers de sa route… Il s’est confié à "Pièces à conviction". Extrait de "Monaco : qui fait la loi sur le Rocher ?".

Jacques Crovetto fait partie d’une des plus vieilles familles de la principauté. Il a fait fortune en créant en 1976 une ligne régulière d’hélicoptères entre Monaco et Nice. Car sur le Rocher, on prend l’hélico comme à Paris le métro. Mais depuis 2015, ses affaires tournent au ralenti.

Après quarante ans de monopole, des concurrents haut placés lui ont raflé le marché : il ne s’agit pas des premiers venus, non, mais de membres de la famille princière, Andrea et Pierre Casiraghi, les fils de Caroline de Monaco et neveux du prince Albert II. L’Etat a attribué l’exclusivité de la ligne Monaco-Nice à leur société Monacair.

"On nous a débarqués comme des malpropres"

"On nous a débarqués comme des malpropres, On s'est retrouvés tout d'un coup amputés globalement de la moitié de notre chiffre d’affaires, assure Jacques Crovetto. Ça fait mal parce que toute votre vie, toute votre carrière est cassée." Il est persuadé que les dés étaient pipés, mais il n’est pas du genre à jeter l’éponge. Ses avocats se sont tournés vers le tribunal suprême de Monaco.

Le fait du prince ?

A Monaco, ce tribunal arbitre les litiges entre l’Etat et les entreprises. Son président Didier Linotte est un Français, ancien avocat et professeur de droit. Il a longtemps conseillé le prince pour ses affaires personnelles avant que celui-ci ne le nomme à la tête de la plus haute juridiction monégasque. "Le tribunal suprême rend ses décisions au nom du prince. Donc les décisions du tribunal suprême sont les décisions du prince. Quand nous jugeons, nous sommes le prince", explique-t-il.

Dans l’affaire de la ligne d’hélicoptères, le tribunal a rendu son verdict. Il a donné raison à la société des neveux du prince Albert II…

Extrait de "Monaco : qui fait la loi sur le Rocher ?", une enquête de "Pièces à conviction".

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