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Le "M. Contravention" du ministère de l'Intérieur ne payerait pas les siennes

Selon Mediapart, le préfet Jean-Jacques Debacq fait payer par son administration les contraventions routières de son véhicule de fonction.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le préfet Jean-Jacques Debacq est accusé d'avoir fait payer ses contraventions par son administration. (JEFF PACHOUD / AFP)

Le "M. Contravention" du ministère de l'Intérieur fait payer les siennes par le Trésor public. C'est ce que révèle Mediapart (article payant) lundi 30 septembre. Le ministère de l'Intérieur a ouvert une enquête sur les agissements du directeur de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai), Jean-Jacques Debacq.

"Une enquête, diligentée par le ministère de l'Intérieur, a été ouverte et confiée à l'inspection générale de l'administration (IGA)", a expliqué le porte-parole de la place Beauvau, Pierre-Henry Brandet. "Les faits rapportés par la presse sont graves. Il s'agit de faire toute la lumière sur cette affaire et d'établir la véracité des faits", a-t-il ajouté. En poste depuis avril 2011, le préfet, titulaire de la légion d'honneur selon Direct Matin, est maintenu dans ses fonctions.

700 euros d'amende

Selon Mediapart, le haut fonctionnaire du ministère de l'Intérieur, à la tête d'une agence chargée de traiter les infractions établies par les radars routiers, aurait "fait payer par son administration -c'est-à-dire par le Trésor public- les contraventions routières du dimanche dont son véhicule de fonction, une Peugeot 508, fait l'objet".

Il aurait également échappé au retrait de points sur son permis de conduire que les infractions auraient dû entraîner. Mediapart dit avoir retracé "une douzaine de contraventions" attachées au véhicule de fonction du préfet, "soit près de 700 euros" qui auraient été réglées par mandats administratifs.

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