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Vidéo Jacob accuse Ayrault et Désir d'être "des repris de justice"

Le patron des députés UMP a tenu ces propos à l'Assemblée nationale mardi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir (à g.), et le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, devant le siège du parti à Paris, le 29 janvier 2013. (PIERRE VERDY / AFP)

Ambiance électrique à l'Assemblée, sur fond d'affaire Cahuzac. Chef de file des députés UMP, Christian Jacob, accuse Jean-Marc Ayrault et Harlem Désir, mardi 9 avril, d'être "des repris de justice".

Christian Jacob fait allusion à la condamnation du Premier ministre en 1997 à six mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende (4 600 euros) pour favoritisme dans l'attribution d'un marché public à Nantes. Dix ans plus tard, Jean-Marc Ayrault a bénéficié d'une réhabilitation pour cette condamnation, comme le prévoit le Code pénal. Quant au premier secrétaire du Parti socialiste, il a été condamné en 1998 à dix-huit mois de prison avec sursis pour avoir reçu des salaires fictifs d'une association.

Jacob accuse Ayrault et Désir d'être "des repris de justice" (France 2)

Christian Jacob répondait sur le rapport Sauvé sur les conflits d'intérêts, à l'issue de sa conférence de presse hebdomadaire à l'Assemblée nationale. "Ce rapport, nous l'avons demandé, et moi contrairement à M. Ayrault, je ne suis pas un ancien repris de justice, moi je n'ai pas a été condamné à six mois de prison, ou comme M. Harlem Désir, à 18 mois", a-t-il dit. Après le rapport Sauvé, l'ancienne majorité a créé "une sanction pénale contre les déclarations de patrimoine erronées".

Les déclarations du patron des députés UMP interviennent alors qu'un projet de loi sur la moralisation de la vie politique doit être présenté en Conseil des ministres le 24 avril. François Hollande a notamment promis, au lendemain de la mise en examen de Jérôme Cahuzac pour blanchiment de fraude fiscale, que "les élus condamnés pénalement pour fraude fiscale ou corruption ser[aient] interdits de tout mandat public"

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