Affaire des Mutuelles de Bretagne : Richard Ferrand doit-il rester à la présidence de l'Assemblée?
Richard Ferrand n'a aucune intention de quitter le perchoir. Le président de l'Assemblée nationale a été mis en examen dans la nuit du 11 au 12 septembre pour "prise illégale d'intérêts" en marge de l'affaire des Mutuelles de Bretagne. Il avait démissionné en 2017 pour cette même affaire.
Comme si de rien était, Richard Ferrand s'est affiché au travail à l'Assemblée sur son compte Twitter le 12 septembre, en compagnie de ses collaborateurs. Des photos publiées quelques heures après sa mise en examen à Lille (Nord) dans la nuit du 11 au 12 septembre. Richard Ferrand est soupçonné de prise illégale d'intérêts, après que les Mutuelles de Bretagne, organisme qu'il dirigeait à l'époque, ont décidé en 2011 de louer des locaux commerciaux appartenant à sa compagne. A-t-il tiré des bénéfices personnels de cette opération?
Le soutien du président
À peine sorti du Palais de justice, l'actuel président de l'Assemblée a écarté toute démission. Ce très proche d'Emmanuel Macron a même reçu le soutien du président de la République lui-même. La majorité fait front pour le soutenir, et met en avant la présomption d'innocence. "Lorsqu'un ministre est mis en examen, il convient qu'il démissionne immédiatement", disait pourtant le Premier ministre Édouard Philippe sur RTL le 2 juin 2017. Une règle qui vaut également pour le 4e personnage de la république ?
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