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Bettencourt : deux des mis en examen demandent la récusation des juges

La première présidente de la cour d'appel pourrait se prononcer d'ici à la fin de la semaine sur cette demande de suspension.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
Liliane Bettencourt, l'héritière de L'Oréal, à Paris, le 12 octobre 2011. (FRANÇOIS GUILLOT / AFP)

Deux des mis en examen de l'affaire Bettencourt, Patrice de Maistre et François-Marie Banier, ont déposé une demande de récusation des trois juges d'instruction. Leurs avocats ont présenté cette demande vendredi à la première présidente de la cour d'appel de Bordeaux, Chantal Bussière, révèle Le Monde.fr, mardi 17 septembre. Ils lui ont notamment demandé de suspendre l'instruction en attendant qu'elle rende sa décision.

Quel est le but de cette requête ?

Si la première présidente faisait droit à cette demande de l'ancien homme de confiance de Liliane Bettencourt et de l'ex-ami de la milliardaire, de nouveaux juges d'instruction seraient chargés de rendre l'ordonnance par laquelle les douze mis en examen dans le volet "abus de faiblesse" de cette affaire, dont Nicolas Sarkozy, seront renvoyés devant le tribunal correctionnel ou bénéficieront d'un non-lieu. 

Un éventuel désaisissement des juges Jean-Michel Gentil, Cécile Ramonatxo et Valérie Noël ferait figure de séisme dans cette affaire. 

Quels sont les arguments des deux avocats ? 

Les avocats des mis en examen se fondent notamment sur des éléments déjà soulevés en juin devant la Cour de cassation, a affirmé une source proche du dossier. A l'époque, ils avaient demandé le dépaysement du dossier. Leurs arguments tournent en particulier autour de la proximité amicale entre le principal juge d'instruction de l'affaire, Jean-Michel Gentil, et la professeure Sophie Gromb, qui dirigeait le collège d'experts médicaux qui ont conclu à une sénilité de Liliane Bettencourt remontant à septembre 2006.

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