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Affaire Tron: l'adjointe visée par la plainte parle d’une vengeance

Une adjointe de Georges Tron à la mairie de Draveil dans l’Essonne, visée avec l'ex-secrétaire d'Etat par une enquête préliminaire après des accusations d’agression sexuelle, réfute les propos des deux anciennes employées de mairie. _ Pour elle, il s’agit d’une "vengeance", a indiqué ce matin son avocat Me Frank Natali.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France ©REUTERS/Vincent Kessler)

Selon Maître Natali, ancien bâtonnier de l'Essonne, sa cliente“ réfute ” les accusations formulées à son encontre par deux ex-employées de la mairie de Draveil.
“Il s'agit de la part de ces deux personnes de l'expression d'un ressentiment et d'une vengeance à son égard pour avoir informé l'administration des détournements de fonds reprochés à l'une et rappelé à l'autre ses obligations professionnelles à plusieurs reprises” précise l’avocat.
“Elle est consternée et indignée par la campagne orchestrée de rumeurs et de calomnies dont elle est l'objet”.

_ Maître Natali indique aussi que sa cliente pourrait déposer une plainte pour dénonciation calomnieuse contre les deux ex-employées de mairie, comme souhaite le faire l'avocat de Georges Tron.

_ Suite à ces révélations, Georges Tron, maire (UMP) de Draveil, a quitté le gouvernement où il était secrétaire d'Etat à la Fonction publique. Il a préféré présenter sa démission pour pouvoir se défendre. En revanche, il n’a pas l’intention de démissionner de son mandat de maire de Draveil.

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