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65% des Français font confiance au conseil général et au conseil régional selon un sondage Sofres

La suprématie du crédit accordé au niveau local sur le national est l'un des constats de cette première vague du baromètre de confiance politique réalisé par l'institut pour le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof).Seules 14% des sondés ont "confiance dans la gauche pour gouverner le pays" et 16% "ont confiance dans la droite".
Article rédigé par France2.fr
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Le Conseil régional de Bretagne.

La suprématie du crédit accordé au niveau local sur le national est l'un des constats de cette première vague du baromètre de confiance politique réalisé par l'institut pour le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof).

Seules 14% des sondés ont "confiance dans la gauche pour gouverner le pays" et 16% "ont confiance dans la droite".

Par ailleurs, plus des trois quarts des Français (78%) considèrent que "les responsables politiques, en général, se préoccupent peu ou pas du tout de ce que pensent les gens", contre 22% qui estiment que les politiques s'en préoccupent "beaucoup ou assez".

Dans la même lignée, 64% des personnes interrogées ne font pas confiance à l'Assemblée nationale, 65% à l'institution présidentielle et 68% au gouvernement. Enfin, 51% ne font pas confiance à leurs députés européens, 58% au Premier ministre actuel, et 64% au président de la République, François Fillon étant nettement plus populaire que son gouvernement, avec 9 points de confiance de plus.

En revanche, le baromètre révèle un succès de la décentralisation puisque le niveau local échappe à la défiance générale: 69% des personnes interrogées font confiance au conseil municipal, 65% au conseil général et régional.

De la même manière, 69% font confiance à leur maire, 62% à leur conseiller général, 59% à leur conseiller régional, et 58% à leur député.

Méfiance vis-à-vis des hommes au pouvoir
Pour le directeur du Cevipof, Pascal Perrineau, les Français ont exprimé globalement une confiance dans les mécanismes de la démocratie, mais pas dans ceux qui l'exercent. Toutefois, a-t-il estimé, la confiance dans le niveau local ne permet pas de faire des prévisions pour les élections régionales de mars. "Il faut qu'il y ait un important travail de conviction au cours de la campagne", a-t-il dit. "Dans les régions où ce travail de conviction aura été effectué, on aura une participation élevée".

Ce baromètre de confiance sera renouvelé si possible avant la fin 2010, a indiqué M. Perrineau, puis son rythme augmentera à l'approche du premier tour de l'élection présidentielle de 2012.

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