11 novembre : Angela Merkel à Paris pour fêter l'armistice de 1918
Vingt-cinq ans après leurs prédécesseurs François Mitterrand et
Helmut Kohl se tenant la main devant l'ossuaire de Douaumont (Meuse) en hommage
aux millions de morts des tranchées de Verdun, le président et la chancelière seront ensemble, tout à l'heure sous l'Arc de Triomphe, à Paris.
Après la mort l'an dernier du dernier "poilu" français, Lazare Ponticelli à
l'âge de 110 ans, Nicolas Sarkozy a souhaité faire du 11 novembre "une journée
de réconciliation franco-allemande, pour bâtir un avenir partagé".
_ Pour éviter toute fausse note en ce jour qui marque la défaite de l'armée
allemande, l'organisation de cette journée inédite a été soigneusement calibrée, entre anciens ennemis héréditaires : ce n'est qu'après avoir honoré, entre Français, la mémoire du "Père la
Victoire", Georges Clemenceau, que le président français retrouvera son invitée
sous l'Arc de Triomphe pour y raviver ensemble la flamme du tombeau du soldat
inconnu. Tous deux y prononceront aussi une courte allocution.
C'est la première fois qu'un dirigeant allemand participe à Paris aux cérémonies commémoratives du 11 novembre.
Souvent décrite comme difficile, après l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007, la relation entre le président français et Angela
Merkel semble connaître depuis quelques mois un net réchauffement.
Les deux dirigeants multiplient les initiatives communes, de la régulation
financière à la lutte contre le réchauffement climatique, et font assaut
d'amabilités.
L'Allemande a inauguré son nouveau mandat de chancelière la
semaine passée à Paris. Nicolas Sarkozy s'était rendu à
Berlin juste après son investiture en 2007.
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