100 jours à l’Elysée
Il avait promis la rupture avec les années Chirac. En cent jours à l’Elysée, Nicolas Sarkozy a imposé son rythme : désormais, c’est le président qui gouverne, pas le premier ministre. Les premières mesures sont prises à un train d’enfer : paquet fiscal, service minimum dans les transports, autonomie des universités, peines plancher pour les multirécidivistes.
Sur la scène internationale, aussi, « l’hyper-président » se pose en acteur incontournable. Il défend avec succès le projet de traité simplifié auprès des partenaires européens, dépêche son épouse Cécilia en Libye pour obtenir la libération des infirmières bulgares, apaise les relations entre la France et les Etats-Unis. Mais avec la rentrée politique apparaissent les premiers écueils.
Au Parti Socialiste, on veut croire que l’état de grâce ne durera pas. Le premier secrétaire François Hollande fustige la politique économique et sociale de Nicolas Sarkozy, prédisant que les Français devront prochainement payer « la facture de l’Etat ».
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