Vue par Jean-Louis Bruguière, la menace cyberterroriste dans le monde
Le cyberterrorisme reste encore au stade du simple usage d'internet pour communiquer, financer ou revendiquer les attentats, voire faire de la propagande. Mais il y a fort à parier que l'évolution des nouvelles technologies ira de pair avec la connaissance qu'ont les djihadistes des réseaux numériques.
Ainsi, de nouvelles menaces pèsent sur les Etats. Pour contrer toute tentative de cyberattaque, ces derniers organisent le contrôle des sites sur la toile. Parfois au détriment des citoyens, comme l'a montré en 2013 le scandale déclenché par les révélations du lanceur d’alerte Edward Snowden sur le programme de surveillance PRISM de la NSA aux Etats-Unis (visant à identifier des suspects terroristes).
Mais les tentatives de piratages peuvent aussi être attribuées aux Etats eux-mêmes, comme ce fut le cas en 2010, quand les Etats-Unis, alliés d’Israël, ont piraté le nucléaire iranien via un virus (Stuxnet) informatique. Si les Etats sont parfois montrés du doigt, il en va de même pour de grosses entreprises privées, comme Google, qui sont dans le collimateur de la communauté high-tech.
Aujourd'hui, un combat reste à mener, celui de la protection des données. Il en va du respect des libertés des citoyens.
La guerre électronique entre Etats a-t-elle commencé ? Comment ces mêmes Etats se défendent-ils contre le piratage numérique et quelles réflexions mènent-ils ?
Des terroristes peuvent-ils s’approprier ces méthodes ? Avez-vous pu constater une évolution dans leur pratique numérique ?
Après les révélations d'Edward Snowden, quels sont les risques pour la liberté des citoyens du monde ? Quelle réflexion mène-t-on autour de la protection des données ?
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