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Violences au Venezuela : au moins sept morts, l'opposition appelle au dialogue

Les manifestations se sont intensifiées à travers le Venezuela, après l'annonce lundi soir de la victoire de Nicolas Maduro, l'ancien dauphin d'Hugo Chavez, à la présidence de la République. Le bilan provisoire fait état d'au moins sept morts et plus de soixante blessés. Après avoir accusé le gouvernement d'organiser les violences, le chef de l'opposition Henrique Capriles a quelque peu calmé le jeu dans la soirée de mardi.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Tomas Bravo Reuters)

"Hordes fascistes" pour Nicolas Maduro, "l'illégitime et son gouvernement" pour Henrique Capriles. Le combat acharné que se livrent les deux hommes politiques, opposés lors de l'élection présidentielle de la semaine dernière, a débordé dans les rues, de Caracas et d'ailleurs.

"Main de fer face au fascisme et l'intolérance. S'ils veulent me renverser, qu'ils viennent me chercher. Je suis là avec un peuple et une armée" (Nicolas Maduro)

Depuis lundi et la validation de la victoire de Madure par un écart de moins de 300.000 voix, après que chacun a appelé ses partisans à descendre manifester dans la rue, au moins sept personnes ont été tuées, dont un policier, et plus d'une soixantaine blessées. Le niveau de violence est par endroits monté très haut. L'opposant annoncé vaincu, Henrique Capriles, n'accepte pas la victoire de l'ancien dauphin d'Hugo Chavez, et demande depuis plusieurs jours que les voix soient recomptées.

Les deux camps se renvoient la balle

Devant la situation qui dégénère, les deux hommes se sont renvoyés tour à tour la responsabilité des violences. Pour Nicolas Maduro, qui a pris la parole à la télévision, Capriles cherche à orchestrer "un coup d'État" , affirmant que les sept victimes ont été tuées par des "hordes fascistes" .

De l'autre côté, Henrique Capriles a réagi via son compte Twitter, affirmant sans ambages que le gouvernement avait "ordonné la violence pour éviter un (nouveau) comptage des votes" .

Dans la soirée, devant le regain de tension, le chef de l'opposition a toutefois appelé au "dialogue afin que cette crise soit résolue dans les prochaines heures" . Il a également renoncé à un rassemblement de ses partisans prévu mercredi à Caracas, devant le Conseil national électoral : "Nous n'allons pas manifester et je demande à tous mes partisans de se retirer, celui qui sort est du côté de la violence et fait le jeu du gouvernement qui veut qu'il y ait plus de morts dans le pays" a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse depuis son quartier général à Caracas.

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