: Vidéo Les Jeux sont faits !
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Jusqu'au bout, les villes candidates ont tenté de convaincre les membres du Comité international olympique (CIO). Face à Istanbul, Tokyo a finalement triomphé. La cité nippone acceuillera les JO de 2020.
L'explosion de joie dans la salle des Congrès de Buenos Aires (Argentine) a retenti jusque dans les rues de Tokyo (Japon) à l'annonce samedi 7 septembre de la désignation de la capitale nippone comme ville hôte des jeux Olympiques de 2020. Tokyo, partie favorite, avait mis toutes les chances de son côté. La princesse Takamado avait ainsi fait le déplacement. Elle s'est notamment exprimé dans l'une des deux langues officielles des JO, le français, pour remercier le Comité international olympique (CIO).
Le choix du CIO est celui de la prudence. Le film de présentation de Tokyo jouait sur les valeurs ancestrales du pays : calme et sérenité. Autre atout comparée à Istanbul, sa rivale : un réseau de transport performant. Son budget - 4,5 milliards de dollars - et un projet ultra compact, 85% des épreuves se dérouleront dans un rayon de 8 km, ont contribué à faire définitivement la différence.
Pour le Japon, dont le Premier ministre Shinzo Abe est venu défendre la candidature, cette victoire est synonyme de relance économique. Selon lui, le projet dégagerait 22 milliards de PIB supplémentaires.
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