Venezuela : une manifestation excessive ?
Au Venezuela, le président autoproclamé Juan Guaido, soutenu par de nombreux États dans le monde, appelle à manifester.
"Le 2 février 1999, c'est une date anniversaire. Hugo Chavez arrivait au pouvoir et lançait sa révolution bolivarienne. À l'époque, c'était un espoir immense pour les classes populaires, grâce à la redistribution des richesses et à plus d'égalité, plus de chances pour survivre", rapporte la journaliste de France 2 Dorothée Olliéric, envoyée spéciale à Caracas (Venezuela). "Vingt ans après, le pays est au bord du chaos. Il est ruiné. C'est un échec de cette révolution, mais aussi l'échec de son successeur, le président Nicolas Maduro", explique-t-elle.
Quel sera le niveau de répression ?
"Juan Guaido, le président autoproclamé, apparaît comme l'homme de la dernière chance. Il voit loin, il veut frapper fort puisqu'il veut organiser la plus grande marche de l'histoire du Venezuela, qui doit converger dans les heures qui viennent à l'endroit où je me trouve précisément. Quel sera le niveau de violence, de répression ? Difficile à dire. Tous pensent aux 40 morts et aux 850 interpellations depuis une dizaine de jours, mais aussi à la vague de protestation en 2014 et en 2017 qui avait fait plus de 200 morts", indique Dorothée Olliéric.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.