Cet article date de plus de trois ans.

Venezuela : le gouvernement et l'opposition négocient au Mexique

Les deux camps ont signé un mémorandum dans l'espoir d'organiser des élections et de lever les sanctions qui pèsent sur le pays.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le répresentant du gouvernement vénézuélien Jorge Rodríguez et le ministre des Affaires étrangères mexicain, Marcelo Ebrard, le 13 août à Mexico. (EYEPIX / AFP)

Les pourparlers ont débuté. Le gouvernement vénézuélien et son opposition ont entamé, vendredi 13 août dans la soirée à Mexico, une nouvelle négociation dans l'espoir d'organiser une élection présidentielle et lever les sanctions qui pèsent sur le Venezuela depuis 2019, notamment un embargo pétrolier décidé par l'administration Trump. Un "mémorandum d'accord", dont le contenu n'a pas été communiqué, a été signé par Jorge Rodríguez, au nom du gouvernement du président Nicolas Maduro, et Gerardo Blayde, représentant de l'opposition, a constaté l'AFP.

Vendredi soir, le président socialiste a salué sur Twitter la signature du document. La veille, il avait prévenu qu'il ne céderait pas au "chantage ou aux menaces" des Etats-Unis qui ont exigé des "discussions sincères" pour résoudre les problèmes de l'ancienne puissance pétrolière. Joe Biden propose d'alléger les sanctions si les négociations progressent vers de nouvelles élections. L'objectif de ces pourparlers, qui font suite à l'échec des discussions à la Barbade en 2019 et en République dominicaine en 2018, est de mettre fin à la crise politique et économique aiguë qui mine le Venezuela.

Le départ de Nicolas Maduro n'est pas prévu

Les discussions se poursuivront le 30 août au Mexique, pour discuter d’un agenda en sept points qui n’envisage toutefois pas le départ du pouvoir de Nicolas Maduro, accusé par l’opposition d’avoir été réélu frauduleusement en 2018 pour six ans.

Le leader de l'opposition, Juan Guaido, reconnu par Washington et autoproclamé président en 2019 alors qu'il dirigeait le Parlement, a évoqué le pouvoir des sanctions pour faire pression sur Nicolas Maduro. Toute en reconnaissant que "certaines solutions ne seront pas faciles", il a prévenu qu'un échec à la table des négociations ne ferait qu'"approfondir le conflit". 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.