Venezuela : l'Union européenne demande à Caracas de mettre fin à l'oppression de l'opposition
Bruxelles tape du poing sur la table. L'Union européenne exige que le Venezuela mette fin à l'oppression des dirigeants de l'opposition et libère tous les prisonniers politiques, a déclaré dimanche 8 septembre le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell. Dans le même temps, le candidat de l'opposition lors de la présidentielle, Edmundo Gonzalez Urrutia, a fui le Venezuela pour l'Espagne qui lui a accordé l'asile.
Josep Borrell a affirmé que l'adversaire de Nicolas Maduro "a été confronté à la répression, à la persécution politique et à des menaces directes contre sa sécurité et sa liberté" avant de chercher à s'exiler. "Aujourd'hui est un triste jour pour la démocratie au Venezuela", a ajouté le chef de la diplomatie de l'UE, ajoutant que "dans une démocratie, aucun dirigeant politique ne devrait être contraint de demander l'asile dans un autre pays".
La vie de l'opposant "était en danger"
Edmundo Gonzalez Urrutia, qui a contesté la réélection du président Nicolas Maduro, le 28 juillet, a quitté le Venezuela après avoir ignoré trois convocations successives devant les procureurs, arguant que sa présence à l'audience aurait pu lui coûter sa liberté.
Sur X, la cheffe de l'opposition vénézuélienne, Maria Corina Machado, a déclaré que le départ du candidat de l'opposition était nécessaire pour "préserver sa liberté et sa vie". "Sa vie était en danger, et la multiplication des menaces, des convocations, des mandats d'arrêt dont il a fait l'objet, montre que le régime n'a aucun scrupule ni aucune limite dans son obsession de le faire taire et de tenter de le briser", a-t-elle écrit assurant que Gonzalez Urrutia se "battra de l'extérieur".
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