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Venezuela : douze pays d'Amérique condamnent une Assemblée "illégitime"

Pour le ministre péruvien des Affaires étrangères, Ricardo Luna, le gouvernement vénézuélien est une "dictature". Il l'a déclaré mardi à l'issue d'un sommet régional.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le ministre péruvien des Affaires étrangères (au centre) à Lima, la capitale péruvienne, le 8 août 2017. (MARIANA BAZO / REUTERS)

Le gouvernement vénézuélien est pointé du doigt. Douze pays d'Amérique ont condamné, mardi 8 août, une "rupture de l'ordre démocratique" au Venezuela. Réunis à Lima, la capitale péruvienne, ces 12 pays ont fait part de leur décision de "ne pas reconnaître l'Assemblée constituante" voulue par le dirigeant vénézuélien et qui vient d'être élue, ni les décisions qu'elle pourrait prendre.

"Dictature au Venezuela"

Ces douze pays sont l'Argentine, le Brésil, le Canada, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, le Guatemala, le Honduras, le Mexique, le Panama, le Paraguay et le Pérou. Dans un communiqué conjoint publié à l'issue de la réunion à Lima, ils ont affirmé leur soutien à solution pacifique et négociée à la crise politique. Ils ont également condamné "le manque d'élections libres, la violence, la répression et la persécution politique, l'existence de prisonniers politiques".

"Nous sommes confrontés à une dictature au Venezuela", a déclaré le ministre des Affaires étrangères péruvien Ricardo Luna . Il a souligné l'importance d'une gestion collective de cette "crise régionale sans précédent".

Maduro propose un "dialogue régional"

Dans la foulée, le président vénézuélien a proposé un "dialogue régional" avec ces pays afin, selon lui, de "rétablir les normes de respect du droit international". Nicolas Maduro a fait cette déclaration à Caracas durant une réunion, mardi, avec ses quelques alliés restants, parmi lesquels Cuba, la Bolivie, le Nicaragua et l'Equateur, tous membres de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques (Alba).

Selon le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al-Hussein, "plusieurs milliers de personnes ont été placées en détention arbitraire, beaucoup auraient été victimes de mauvais traitements et même de torture". Quant au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, il a regretté que le Venezuela s'éloigne du "chemin conduisant à une solution pacifique".

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