C’est une nouvelle enquête qui pourrait faire grand bruit. La parole semble se libérer à Rome, où la double vie de certains prêtres est dévoilée. Avec des prostituées, soirées de sexe et de cocaïne, le tout financé par le denier des fidèles…Certaines personnes dénoncent. À commencer par un homme, Francesco Mangiacapra. Il a publié un livre, lui qui s’était spécialisé dans ce genre de rapports dans le clergé. Des dizaines de prêtres, dit-il. Et tous ont payé "des centaines d’euros" à chaque fois, pour garantir son silence. Au sein même de la curie romaine, la parole se libère dans l’entourage. Un ancien prêtre de la curie devenu laïc, Francesco Lepore, raconte aussi : "les petites amies, les orgies gays, les boîtes pour homosexuels", tout y passe."Des amitiés particulières"Un prêtre en exercice prend aussi le risque de briser les tabous et ironise sur le col blanc synonyme à la base de vœu de chasteté. Il parle "d’amitiés particulières" qui existeraient depuis le séminaire. Longtemps, le Vatican a tenu des propos outranciers contre les homosexuels, une vision maintenant réfutée par le pape François.