Quarante nouveaux gardes suisses pour protéger le pape : la plus petite armée du monde s’agrandit

Les quarante nouveaux gardes suisses s’arrêtent en formation, devant le palais apostolique, au cœur du Vatican. Prêts à prêter serment : la Garde pontificale, la plus petite armée du monde, s’agrandit, comme chaque année le 6 mai en commémoration de la mort de 147 Gardes suisses tués en protégeant le pape lors du Sac de Rome, en 1527. 

Les gardes prêtent serment après un an de formation

Parmi ces nouveaux soldats, Dylan Voirol, un jurassien, ancien employé de banque, arrivé à Rome il y a tout juste un an pour sa formation. Après ces douze mois, vient le moment tant attendu, récompense des heures de fatigue accumulées."J’ai compris, confie-t-il, quelle était la valeur de ce serment par la difficulté qu’est le service de la garde." 

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"Le garde soit se lève très tôt, soit se couche très tard. Je fais actuellement mon service de nuit, de minuit à 6h", explique Dylan Voirol. Mais fatigue et stress semblent bien vite oubliés, ce jour-là. Chacun leur tour, la main sur le drapeau de la Garde pontificale, les recrues prêtent fidélité au pape François. C’est ce dernier qui a inspiré la décision de Dylan : "Il a une volonté d’être le terrain, de parcourir le monde, les périphéries. J’ai été touché par ce message… et l’idée a émergé parce que j’ai vu le pape François agir." 

Réservé aux Suisses, catholiques-romains pratiquants

Pour entrer dans cette famille, en général pour deux ans, il faut être Suisse, catholique-romain pratiquant, célibataire, avoir entre 19 et 30 ans, et mesurer au moins 1,74 mètre. Dylan remplissait ces critères et a finalement mis un terme à sa carrière bancaire et politique, pour préférer venir témoigner sa foi au service du pape.