Vol Rio-Paris : l'épreuve des proches des disparus
Le gouvernement, par la voix du ministre en charge des transports, Jean-Louis Borloo, a promis aux proches des disparus de leur donner les moyens de survoler les lieux où l'Airbus 330 d'Air France se serait abîmé. Les débris de l'appareil n'ont certes pas encore été retrouvés, mais la zone du crash probable était “presque complètement délimitée”. “Le président (Nicolas Sarkozy) a indiqué que de toute façon un déplacement
sur zone sera organisé pour ceux (des proches) qui le souhaitent”, explique Jean-Louis Borloo.
Depuis hier, les proches des passagers et de l'équipage sont pris en charge par les différentes cellules médico-psychologiques, à Roissy, Rio ou dans les aéroports de destination finale des passagers du vol 447.
Parmi les disparus se trouvaient trois salariés de Michelin et un groupe de 18 collaborateurs d'une filiale de la CGED, société spécialisée dans la distribution de matériel électrique.
Au total, 228 personnes sont portées disparues : 82 femmes et 146 hommes, ainsi que sept enfants et un bébé. Ils viennent de 32 pays différents et la majorité des victimes est française (72 personnes). Les autres pays les plus touchés sont le Brésil (59 personnes), dont l'un des descendants de la famille impériale brésilenne, Pierre-Louis d'Orléans Bragance. 26 Allemands ont également disparu, ainsi que neuf Chinois et neuf Italiens. Deux Américains étaient également à bord, ainsi que six Suisses, un Belge et un Canadien, cinq Britanniques et cinq Libanais.
Les députés observeront une minute de silence en leur mémoire cet après-midi à l'Assemblée nationale.
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