Voitures autonomes : la révolution des véhicules sans conducteur au point mort
Dès jeudi 1er septembre, la voiture semi-autonome sera autorisée sur les routes européennes. Pour mieux comprendre les enjeux de la conduite autonome, une équipe de France 2 est partie sur un campus américain.
Ils traversent toujours sur les passages piétons et s'arrêtent pour laisser la priorité à leurs camarades humains. Dans un campus universitaire de Los Angeles (États-Unis), les étudiants ne sont même plus surpris de croiser ces Kiwibots, tant ils font désormais partie du paysage quotidien. Cela fait déjà quelques années que ces petits robots livreurs ont été mis au point, mais ils prennent leur essor aujourd'hui à la faveur d'un demi-échec et d'une désillusion : la voiture autonome.
Des problèmes éthiques
Car le véhicule sans conducteur se fait attendre. Depuis les années 1950, le futur promettait des voitures autonomes. Le constructeur General Motors l'avait même annoncé pour 1970. Mais 50 ans plus tard, malgré les progrès considérables, notamment de Tesla, la voiture qui conduit toute seule et en toute circonstance ne peuple toujours pas nos villes et nos routes. Les ingénieurs butent en effet sur un problème éthique, et non technique. Anticipant un accident, que doit décider l'intelligence artificielle de la voiture ? Et en ultime recours, qui doit-elle sacrifier ? Ces dernières années, le prestigieux institut de recherche MIT, à Boston, a mené une grande enquête pour sonder l'opinion et lui poser des questions aussi impossibles que dérangeantes. Si un conducteur humain a un réflexe et fait des choix, y compris avec des erreurs, un robot devra être programmé pour décider.
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