Une Argentine à Paris
Une suspension de cette visite avait été annoncée le week-end dernier de source proche de la présidente, en raison du conflit en cours entre agriculteurs et gouvernement argentins, l’un des plus durs dans l’histoire du pays. Mais les agriculteurs des Confédérations rurales argentines, l'une des quatre organisations agricoles à l'origine de cette révolte du "campo" ont décidé d’une suspension de 30 jours du mouvement.
La présidente Cristina Kirchner, entrée en fonctions le 10 décembre à la suite de son mari Nestor Kirchner, a de son côté fait la preuve de sa fermeté, en obtenant cette suspension de la grève sans céder sur le fond. "Cristina a été reçue à son examen de présidente", s'est ainsi félicité son entourage, cité par le quotidien La Nacion.
Cristina Kirchner rencontrera Nicolas Sarkozy demain. Elle a apporté un ferme soutien aux efforts du président français en vue de la libération de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, captive de la rébellion colombienne des FARC.
_ Les gouvernements français et argentin ont maintenu des contacts étroits pour tenter d'obtenir la libération de l'otage. L'Argentine a offert son soutien à Paris dans ses démarches pour obtenir cette libération, notamment à l'occasion d'une visite à Buenos Aires du Premier ministre français François Fillon le 10 décembre dernier.
Caroline Caldier avec agences
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