"Relâchez Ingrid Bétancourt", demande Sarkozy aux Farc
"Relâchez Ingrid Betancourt", déclare mardi Nicolas Sarkozy dans un message radiotélévisé diffusé par la présidence et adressé au chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), Manuel Marulanda. "La France n'attend qu'un signal de votre part pour organiser aussitôt (...) une mission humanitaire".
"Les dernières informations qui nous parviennent au sujet d'Ingrid Betancourt et les témoignages d'anciens otages sont profondément alarmants", dit le président français, qui avait déjà adressé un message radio au chef des Farc, le 6 décembre dernier. "Ingrid est en danger de mort imminente. Elle n'a plus la force de résister à une captivité interminable qui s'enfonce dans la tragédie", ajoute-t-il dans ce message sous-titré en espagnol.
Reçu à l'Elysée dans la journée, le président du comité de soutien d'Ingrid Betancourt, Arnaud Mangiapan, a affirmé que l'otage franco-colombienne, était en grève de la faim depuis le 23 février et a souligné l'urgence de sa libération. Une question de vie ou de mort.
Selon la radio privée colombienne Caracol, citant des sources des services secrets de l'armée colombienne, l'ex-candidate des Verts à la présidentielle colombienne se trouverait dans un état très grave et refuserait de s'alimenter et de prendre des médicaments. "Ingrid vomit constamment et souffre de diarrhée", a indiqué la radio, précisant que l'otage avait un besoin urgent de transfusion sanguine.
Le comité de soutien à la Franco-colombienne a remis cet après-midi à Nicolas Sarkozy le total des 602.000 signatures recueillies par sa pétition pour sa libération immédiate. Ce comité a également lancé un appel à la mobilisation pour une "marche blanche" organisée dimanche à Paris et dans plusieurs villes de France.
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