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Protection des données : la plateforme Zoom paie 85 millions de dollars pour éviter des poursuites

Plusieurs personnes ont déposé une plainte en Californie, en mars 2020, en affirmant que l'application de vidéoconférence partageait les données de ses utilisateurs sans leur consentement.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'application Zoom sur un portable à Cologne en Allemagne, le 15 mai 2020. (MAXPP)

Une amende salée. La plateforme américaine de conférence vidéo en ligne Zoom a accepté de payer 85 millions de dollars pour régler des poursuites en matière de protection de la vie privée, a annoncé le groupe dimanche 1er août. Alors que l'application de vidéoconférence s'est considérablement développée "pendant la pandémie de Covid-19", selon les documents de la plainte, Zoom affirmait offrir un service crypté de bout en bout.

Mais en mars 2020, plusieurs plaignants ont déposé une plainte en nom collectif devant un tribunal fédéral de Californie. Ils affirmaient que l'application "partageait les données de ses utilisateurs de façon inappropriée et sans leur consentement". Ils ont notamment mis en avant le fait que Zoom a partagé leurs données avec des compagnies en utilisant des logiciels de tierces parties comme ceux de Facebook, LinkedIn Navigator ou Google.

L'accord à l'amiable, qui accorde 85 millions de dollars de dommages aux plaignants, doit encore être approuvé par une juge fédérale à San Jose, en Californie.

Des changements pour renforcer la sécurité

Zoom a aussi accepté d'entreprendre "une douzaine de changements majeurs dans ses pratiques afin de renforcer la sécurité des réunions [sur son application], la protection des données privées", affirme le protocole d'accord.

Dans un email à l'AFP, un porte-parole de Zoom a déclaré : "La confidentialité et la sécurité de nos utilisateurs sont des priorités absolues pour Zoom, et nous prenons au sérieux la confiance que nos utilisateurs nous accordent".

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