Programme de recherche sur les ovnis aux Etats-Unis : "Tant qu'ils n'auront pas trouvé, ils garderont le secret"
Les Etats-Unis ont reconnu avoir financé de 2007 à 2012 un programme pour enquêter sur les ovnis, après des révélations du "New York Times". Pour Jean-Jacques Velasco, ufologue reconnu, "ils n'ont jamais cessé d'étudier depuis 1947".
Aux Etats Unis, le département de la Défense a reconnu lundi 18 décembre l’existence d’un programme jusqu’ici caché, censé enquêter sur les ovnis, les objets volants non identifiés. C’est le New York Times (article en anglais) qui a révélé l’existence de ce programme mis en place de 2007 à 2012.
De là à admettre l'existance d'une rencontre du troisième type, le Pentagone n'en est pas encore là. Dans un communiqué, le ministère de la Défense américain assure que ce programme d'identification des "menaces aérospatiales avancées" n'a duré que cinq ans, de 2007 à 2012. On y apprend également que le ministère avait d'autres priorités à financer. Ce qui expliquerait la fin du programme. Reste cette révélation : le gouvernement américain s'est donc intéressé très sérieusement aux objets volants non-identifiés.
"Black program"
Cette révélation n'étonne pas Jean-Jacques Velasco, ufologue reconnu, ancien membre du Groupe d'études et d'information sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (Geipan), rattaché au CNES : "Ils n'ont jamais cessé d'étudier depuis 1947. Quand on dépense des centaines de milliards de dollars en 'black program' [programme classifié], on ne va pas s'amuser à crier sur les toits ce que l'on est en train de faire."
Jean-Jacques Velasco estime que ce programme sur les "menaces aérospatiales avancées" doté de 22 millions de dollars et officiellement arrêté en 2012 a sans doute continué et coûté plus cher : "On prétend que les autorités américaines ont récupéré des objets, notamment en 1947. Ils n'ont jamais trouvé quel était le système de propulsion, ni l'énergie qui était derrière tout ça. Tant qu'ils ne l'auront pas trouvé, ils garderont le secret." Pour Jean-Jacques Velasco, la petite musique du Pentagone sonne donc faux.
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