Donald Trump, pansement sur l'oreille, ovationné par les républicains lors de sa première apparition publique depuis la tentative d'assassinat
Le retour de leur champion. Donald Trump est arrivé lundi 15 juillet, pansement sur l'oreille, à la convention républicaine de Milwaukee (Wisconsin, Etats-Unis), accueilli par une foule survoltée qui l'a longuement ovationné debout.
L'ancien président, deux jours après avoir réchappé à une tentative d'assassinat, a levé le poing en entrant dans l'immense salle décorée de bleu et rouge, sous les acclamations des délégués qui l'ont officiellement désigné plus tôt pour être leur candidat à la présidentielle du 5 novembre.
"Fight!", "Fight!", "Fight!"
Dans l'enceinte bondée, les partisans du milliardaire ont scandé "USA ! USA ! USA !", ou encore "Fight ! Fight ! Fight !" ("battez-vous !"), les mêmes mots que Donald Trump avait lancés le poing levé et le visage ensanglanté lorsqu'il s'est relevé après les tirs qui l'ont visé samedi. Une image qui a fait le tour du monde.
Pour l'épauler dans la course à la Maison Blanche, Donald Trump a choisi un sénateur de 39 ans comme colistier, installé à ses côtés lundi soir. "J'ai décidé que la personne la plus apte à assumer la fonction de vice-président des Etats-Unis était le sénateur J.D. Vance, du grand Etat de l'Ohio", a écrit Donald Trump sur son réseau, Truth Social. Il acceptera l'investiture formelle du parti lors d'une soirée spectaculaire jeudi, ponctuée par le lâcher de milliers de ballons rouges, blancs, et bleus, point d'orgue d'une semaine déjà historique.
Des milliers de policiers
Mais l'émotion était palpable, car les dizaines de milliers de républicains réunis à Milwaukee ont bien failli perdre leur héros, lors d'un meeting de campagne en plein air, samedi en Pennsylvanie.
Les Américains ont été choqués par l'image d'un Donald Trump à l'oreille sanglante, le poing brandi, évacué de façon précipitée par ses gardes du corps.
Cette attaque a éprouvé une société américaine de plus en plus polarisée et ulcéré les plus radicaux des militants trumpistes, qui accusent ouvertement les démocrates d'en porter la responsabilité.
Avec ses plus de 50 000 participants, la convention de Milwaukee a toutefois connu lundi un lancement bien huilé, dans un univers ultra sécurisé. Le lieu choisi est un immense complexe sportif, dont les murs sont recouverts de grandes photographies à la gloire du 45e président des Etats-Unis, qui veut être aussi le 47e.
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