Présidentielle américaine : Donald Trump devance son rival Joe Biden de cinq points dans un sondage du "New York Times"

Un enquête d'opinion très inquiétante pour le camp démocrate. Joe Biden perd du terrain face à son rival républicain Donald Trump, qui le devance de cinq points dans un sondage publié, samedi 2 mars, par le quotidien américain New York Times. Si les électeurs devaient se prononcer aujourd'hui pour élire leur président, 43% voteraient pour Joe Biden, contre 48% pour Donald Trump, selon ce sondage réalisé au niveau national par le New York Times et l'université Siena College. Il montre des "signaux alarmants" pour l'actuel président américain auprès d'une partie des électeurs démocrates, selon le journal.

La publication de cette enquête d'opinion intervient à huit mois de l'élection de novembre, et quatre jours avant le "Super Tuesday", rendez-vous crucial au cours duquel 15 Etats organisent simultanément leurs primaires démocrates et républicaines. Joe Biden et Donald Trump sont toutefois quasiment assurés d'être investis par leur parti respectif.

Le Parti républicain présente un camp "plus uni"

Le président démocrate de 81 ans a beau marteler, chiffres à l'appui, que l'économie se porte bien, "seul un électeur sur quatre pense que le pays évolue dans la bonne direction", et "une majorité d'électeurs pense que l'économie va mal", selon le journal. Le sondage révèle "une série de signaux alarmants pour le président s'agissant des faiblesses au sein du camp démocrate, notamment chez les femmes, les électeurs noirs et latinos", ainsi qu'une partie des ouvriers.

Malgré ses nombreux déboires judiciaires, la mainmise de Donald Trump sur le Parti républicain donne au contraire un camp "plus uni" : l'ex-président "remporte 97% des suffrages de ceux qui disent avoir voté pour lui il y a quatre ans, et pratiquement aucun de ses anciens partisans n'a déclaré vouloir voter pour Joe Biden". A l'inverse, "Joe Biden ne recueille que 83% de ses électeurs de 2020, 10% d'entre eux affirmant qu'ils soutiennent désormais Donald Trump", précise le New York Times.