Et si Barack Obama se présentait à l'élection présidentielle... française ?
Un collectif de blagueurs anonymes parisiens a lancé fin février une pétition pour convaincre Barack Obama de se présenter à l'élection présidentielle française. Ils ont également collé des affiches dans Paris.
Le visage souriant sur fond de drapeau tricolore, Barack Obama s'affiche depuis quelques jours dans les rues de Paris. "Obama, mai 2017", peut-on lire sur ce qui ressemble à s'y méprendre à des affiches électorales. L'ex-président des États-Unis serait-il candidat à l'élection présidentielle française ? Il s'agit bien évidemment d'une plaisanterie. "On est plutôt dans la blague", commente Antoine, l'un des quatre trentenaires parisiens à l'origine de la démarche.
La blague fait grand bruit aux États-Unis
Ce collectif apolitique de blagueurs anonymes a poussé le gag assez loin. Une pétition a été lancée fin février sur le site obama17.fr. Jeudi 2 mars, environ 45 000 personnes avaient signé pour "convaincre Barack Obama de se présenter à l’élection présidentielle de mai 2017". "En France, cela fait plusieurs élections de suite où l'on vote plus contre le Front national que pour quelqu'un", explique Antoine quand on l'interroge sur la démarche.
On s'est dit que Barack Obama était très disponible maintenant. Il est un symbole de modernité et de dynamisme dont on aurait besoin ici.
Antoine, membre du collectif de blagueurs anonymesà franceinfo
La blague fait sourire aux États-Unis. Le New York Times, CNN ou encore le Washington Post se sont intéressés à la fausse campagne des quatre Parisiens. Antoine ne compte plus les sollicitations d'interviews venues de l'autre côté de l'Atlantique. "Les Américains vivent une période très douloureuse, commente-t-il. Beaucoup sont nostalgiques de Barack Obama et se retrouvent face à un nouveau président qui les fait flipper."
Objectif de ces quatre blagueurs parisiens : atteindre la barre du million de promesses de vote d'ici le 15 mars. À la question "Vous pouvez le faire ?", Antoine répond en rigolant que "non". No you can't... Le pari est bien sûr perdu d'avance. Mais le collectif ne compte pas d'arrêter là : Antoine et ses comparses comptent bientôt mettre en ligne une vidéo afin de soumettre officiellement une offre d'embauche à Barack Obama.
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