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Climat : "Il y a actuellement une absence de représentation américaine sur ce sujet" regrette Barack Obama

A l'occasion d'une conférence organisée par Les Napoléons, dans l'auditorium de Radio France, l'ancien président américain Barack Obama s'est notamment exprimé sur l'accord de Paris sur le climat et regrette l'absence "de représentation américaine sur ce sujet".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Barack Obama à Radio France, le 2 décembre 2017. (Eric Chaverou / Radio France)

De passage à Paris, l'ancien président américain, Barack Obama, a donné une conférence organisée par Les Napoléons - un réseau de 3 000 acteurs de l'industrie des communications - dans l'auditorium de Radio France. L'ancien président américain est revenu sur l'accord de Paris sur le climat - dont Donald Trump est sorti - déplorant "une absence de représentation américaine sur ce sujet".

"Aux Etats-Unis, nous voulons atteindre nos objectifs"

Néanmoins, pour Barack Obama "la bonne nouvelle, c'est que depuis la mise en œuvre de l'accord sur le climat, on a vu des progrès dans le monde entier". "Maintenant, je vous accorde qu'à l'heure actuelle, nous avons une absence de représentation américaine sur ce sujet. J'en conviens, je vous l'accorde", a-t-il expliqué déclenchant les rires de l'assistance.

Mais malgré cela, "vous voyez des entreprises américaines, des Etats, des villes, des universités qui continuent de travailler sur ce sujet", a poursuivi Barack Obama. "Aux Etats-Unis, nous voulons atteindre nos objectifs grâce à ces actions qui se font au niveau local, au niveau des Etats. Parce que, bien sûr, le monde de l'économie a compris que c'était une démarche judicieuse d'investir dans les énergies propres".

"Remplacer la crainte par l'espoir"

Lors de son discours, l'ancien président a appelé de ses voeux à un monde plus ouvert. "Pouvons nous prouver que dans un monde qui se replie sur lui-même, que nous rejetons le nationalisme et la xénophobie ? Et non une politique du 'nous contre eux' qui nous ramènerait en arrière et de réaffirmer des valeurs de pluralisme, de tolérance, de démocratie, d'État de droit, qui nous feraient avancer ?", a lancé l'ancien président américain.

"Pouvons-nous refaire une politique qui nous permette de réunir les gens au-delà des divisions et trouver notre humanité commune et remplacer la crainte par l'espoir ? Oui, je crois que nous le pouvons !", a-t-il expliqué.

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