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Vidéos "Le travail me manque" : Barack Obama, interviewé par le prince Harry, revient sur sa nouvelle vie

Dans une ambiance détendue, l'ancien président a répondu aux questions du prince, les deux hommes alternant plaisanteries et sujets plus sérieux. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Barack Obama et le prince Harry, lors d'une interview réalisée en septembre et diffusée mercredi 27 décembre 2017.  (HO / THE OBAMA FOUNDATION)

Sa nouvelle vie, ses craintes, ses préférences (slip ou caleçon ? Rachel ou Monica ?)... Barack Obama se confie dans une interview accordée au prince Harry, diffusée mercredi 27 décembre, sur la radio BBC Radio 4, détaille le site du groupe public britannique

Ce bref entretien a été enregistré au mois de septembre, à Toronto (Canada), alors que les deux hommes assistaient aux Jeux Invictus, une compétition sportive réservée aux vétérans blessés au combat et dont le prince Harry est à l'origine. 

Dans une ambiance détendue, l'ancien président a répondu aux questions du prince, les deux hommes alternant plaisanteries et sujets plus sérieux. "Faut-il que je prenne l'accent britannique ?", demande l'Américain, taquin, dans cet extrait publié par la chaîne CBS. "Non, mais si vous êtes trop lent à répondre, je vais vous le faire comprendre", répond le prince Harry, prenant une mine faussement açacée. "Je peux vous interviewer, si vous voulez", propose encore l'ancien président, amusé. 

Ce qui l'inquiète : le risque d'une "balkanisation de la société" 

Le 44e président des Etats-Unis confie avoir quitté la Maison Blanche avec, "globalement", un sentiment de "sérénité", mais éprouver aussi de l'"inquiétude" quant à l'avenir de son pays. Barack Obama met notamment en garde contre le risque de "balkanisation" de la société que fait planer selon lui une utilisation malavisée des réseaux sociaux. "L'un des dangers d'internet, c'est que les gens peuvent voir des réalités totalement différentes. Ils peuvent être bercés par des informations qui renforcent leurs partis pris", déclare l'ancien président, sans toutefois citer l'activité en ligne de son successeur, Donald Trump. 

"La question qui se pose, c'est comment exploiter cette technologie de manière à permettre la pluralité des voix, la diversité des points de vue, tout en évitant une balkanisation de la société", poursuit-il.

Ce qu'il fait : la vie après la Maison Blanche 

Ce qui a changé depuis la Maison Blanche ? "Je me lève plus tard" avec "l'esprit libre", explique-t-il. "C'est un ravissement que d'avoir la possibilité d'être le maître de sa journéeQuand je me lève, je peux prendre mes propres décisions, décider comment je veux utiliser mon temps."

Difficile toutefois de ne pas regretter certains aspects de cette fonction, à la fois "fascinante et gratifiante", souligne Barack Obama. "Mon équipe me manque, le travail lui-même me manque", ajoute-t-il au cours de cet entretien au ton sympathique. 

Ce qu'il aime : "The Good Wife" ou "Suits" ? 

Terminant sur un quiz bien plus léger, le président a dû répondre à des questions plus insolites. Préfère-t-il Queen, le groupe, ou The Queen elle-même, la reine Elizabeth II ? "La reine", répond sans hésiter Barack Obama au petit-fils de la souveraine. "Slip ou caleçon ?" "Désolé, mais nous ne répondrons pas à cette question", élude l'ancien chef d'Etat. Qui, de Rachel ou de Monica, préfère-t-il dans la série Friends ? "J'aime bien Rachel. Mais ne comptez pas sur moi pour le dire à Monica."

Enfin, il n'est même pas tombé dans le piège du prince Harry alors que ce dernier lui a demandé s'il préférait la série The Good Wife ou la série Suits, dans laquelle sa fiancée, Meghan Markle, tient un rôle récurrent. Barack Obama sera-t-il invité au mariage princier ? "Nous n'avons pas encore fait la liste des invités, alors qui sait qui sera invité ou pas ? Je ne voudrais pas gâcher la surprise," a répondu Harry en marge de la diffusion de cette interview.

Selon le tabloïd Sun, la perspective de voir Barack Obama assister au mariage princier inquiète des responsables du gouvernement britannique qui craignent qu'une telle invitation ne soit vécue comme un affront par Donald Trump.

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