Cet article date de plus de sept ans.

Vidéo Etats-Unis : Hillary Clinton compare l'ancien président démissionnaire Richard Nixon et Donald Trump

Publié Mis à jour
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

L'ancienne candidate démocrate à la présidence américaine a fait ce parallèle lors d'un discours devant les diplômés de son ancienne université.

Son discours a provoqué l'acclamation de l'assemblée. Hillary Clinton a fait, vendredi 26 mai, un parallèle remarqué entre la démission de l'ancien président Richard Nixon et Donald Trump, lors d'une intervention devant les diplômés de son ancienne université.

Candidate malheureuse lors de deux campagnes présidentielles, en 2008 et 2016, Hillary Clinton n'a pas prononcé le nom de Donald Trump, mais ses références n'ont pas échappé aux étudiantes du Wellesley College, qui ont donné de la voix.

"Nous étions furieux de l'élection présidentielle"

L'ancienne avocate a évoqué l'état de la société américaine l'année de l'obtention de son diplôme, en 1969. "Nous étions furieux de l'élection présidentielle" qui venait de se dérouler l'année précédente et avait vu la victoire du candidat républicain Richard Nixon, a-t-elle expliqué, "un homme dont la présidence allait finalement s'achever dans la honte avec sa destitution pour obstruction à la justice".

Elle a commis, au passage, une erreur factuelle, car si une procédure de destitution a bien été engagée contre Richard Nixon, il a démissionné le 8 août 1974, avant qu'elle ne soit allée à son terme. Hillary Clinton a rappelé qu'après la révélation du scandale du Watergate, Richard Nixon avait limogé le responsable de l'enquête désigné par le ministre de la Justice, pour tenter de faire dérailler les investigations le concernant.

L'ancienne candidate démocrate faisait là un parallèle avec Donald Trump, qui a limogé, le 9 mai, le directeur du FBI James Comey qui dirigeait l'enquête sur de possibles liens entre le gouvernement russe et l'équipe de la campagne Trump.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.