Etats-Unis : Donald Trump refuse de condamner explicitement la mouvance conspirationniste QAnon
"Je ne connais rien de QAnon", a déclaré le président américain, jeudi soir, sur la chaîne américaine NBC News.
Un face-à-face d'un genre nouveau. Donald Trump et Joe Biden ont participé à un débat télévisé à distance, jeudi 15 octobre, alors que la campagne présidentielle est encore une fois bousculée par la pandémie de Covid-19. Le président américain sortant s'est refusé à condamner explicitement la mouvance conspirationniste "QAnon". "Je ne connais rien de QAnon", a affirmé le milliardaire avant d'assurer qu'il était d'accord avec leurs positions "contre la pédophilie".
Troublant: #Trump refuse de condamner le mouvement conspirationniste QAnon, il feint encore de ne “rien savoir” sur le sujet, dit juste savoir que ses membres sont “contre la pédophilie” Et il change de sujet pour parler des “antifa, de la gauche radicale” pic.twitter.com/iGSt959dMx
— Sonia Dridi (@Sonia_Dridi) October 16, 2020
Ses propos rejoignent ceux qu'il avait déjà tenus par le passé : "D'après ce que j'ai compris, ils m'aiment beaucoup, ce que j'apprécie. Je ne sais pas grand-chose de ce mouvement, mais j'ai entendu dire qu'ils gagnaient en popularité", avait déclaré le président américain.
>> Comment QAnon, cette mouvance conspirationniste américaine, s’est infiltrée en France
Le mouvement QAnon est né sur internet en 2017. Tout est parti d'une série de messages cryptiques sur 4chan, un forum de discussions en ligne controversé. L'auteur de ces messages, un certain Q, affirme qu'il existe un "Etat profond" ("Deep State") qui dirigerait depuis des décennies les Etats-Unis et soutiendrait – entre autres – la pédophilie. Les adeptes de cette mouvance soutiennent ardemment Donald Trump et sont très visibles lors de ses meetings et déplacements. Si le président américain ne les soutient pas officiellement, les QAnon croient observer de prétendus signes dans ses discours, notamment lorsqu'il prononce le nombre "17" – Q étant la 17e lettre de l'alphabet.
Après Twitter et Facebook, YouTube a annoncé, jeudi, le durcissement de ses règles contre la propagation de théories du complot à des fins violentes, en particulier QAnon. Les règlements de la plateforme de vidéos de Google sur la haine et le harcèlement interdisent désormais "les contenus qui ciblent des individus ou groupes de personnes avec des théories du complot qui ont été utilisées pour justifier des violences dans la vie réelle", indique un communiqué.
À regarder
-
Kamala Harris reconnaît sa défaite
-
Election américaine : pourquoi un tel raz-de-marée républicain ?
-
Donald Trump encense Elon Musk après avoir déclaré sa victoire
-
Donald Trump revendique "une victoire politique jamais vue"
-
Comment les expatriés américains font pour voter ?
-
La mort de cet écureuil est récupérée par le camp de Donald Trump
-
Peut-on comparer démocrates et républicains à la gauche et la droite française ?
-
Donald Trump imite Emmanuel Macron
-
Présidentielle américaine : l'artiste Bad Bunny soutient Kamala Harris
-
Election américaine : qu'apporte Elon Musk à la campagne de Donald Trump ?
-
Election américaine : quand connaîtra-t-on le nom du prochain président élu ?
-
Maya Harris, plus proche conseillère de Kamala depuis plus de 50 ans
-
Quelle est la position des candidats à la présidentielle américaine sur le conflit au Proche-Orient
-
Aux Etats-Unis, "Superman" appelle les Américains à voter
-
Présidentielle américaine : des cookies Trump et Harris controversés
-
Election américaine : plus de 6 millions de dollars de paris sur le duel Harris-Trump
-
Les célébrités peuvent-elles influencer le scrutin américain ?
-
Pourquoi n'y a-t-il que deux grands partis aux Etats-Unis ?
-
Élection présidentielle aux États-Unis : le business des produits dérivés
-
Election américaine : "I have a Glock", quand Kamala Harris parle de son arme
-
Élection américaine : les démocrates contrôlent-ils la météo ?
-
Un bar à thème présidentiel aux États-Unis
-
La "Bible Trump" bientôt dans les écoles ?
-
Une interview de Melania Trump à 250 000 dollars ?
-
Une statue géante de Donald Trump aux États-Unis
-
Kamala Harris traite Donald Trump de poule mouillée
-
Des singes prédisent le résultat de l'élection américaine
-
Élection américaine : rencontre avec Raymond, électeur de Donald Trump
-
Visée par Donald Trump, la communauté haïtienne de Springfield est devenue la cible de l'extrême droite
-
Une possible tentative d'assassinat visant Donald Trump
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.