Cet article date de plus de sept ans.

Trump, un président "ouvert d'esprit", à la "main ferme", qui peut relancer l'économie américaine : à Davos, les patrons marchent sur des œufs

A quelques heures de l'investiture de Donald Trump, vendredi 20 janvier, les chefs d'entreprise du Forum de Davos jouent la diplomatie. 

Article rédigé par franceinfo, Isabelle Raymond
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Les chefs d'Etat et patrons d'entreprises réunis au Forum économique mondial de Davos, le 17 janvier 2017.  (FABRICE COFFRINI / AFP)

Tous les yeux sont tournés vers les États-Unis, vendredi 20 janvier, pour l'investiture de Donald Trump à la Maison Blanche. 

Le Républicain est un personnage politique atypique, provocateur, prônant l'isolationnisme et le protectionnisme. Donald Trump a déjoué tous les pronostics, mais il sera bel et bien président. Résultat, au Forum économique mondial de Davos, personne n'ose le critiquer à haute voix. 

L'élection de Trump vue par les patrons de Davos. Le reportage franceinfo d'Isabelle Raymond.

Il fait partie des hommes d'affaire reçus dans la Trump Tower par le 45e président des États-Unis. Le milliardaire chinois Jack Ma, patron du géant du commerce en ligne Alibaba, raconte : "On a eu une rencontre très productive. Il a écouté attentivement mes propositions"

Il est très ouvert d'esprit.

Jack Ma, patron d'Alibaba

à franceinfo

La Chine est dans le viseur de Donal Trump, Jack Ma reste donc très prudent. Il n'est pas le seul, à l'image du patron français des hôtels Accor. 

"Il va nous surprendre, assez probablement, en bien et en mal, reconnaît Sébastien Bazin. Maintenant, il a une vraie personnalité, il a une main ferme, il va assumer ses actes. Donc je pense qu'on va peut-être être surpris par les décisions, mais je pense qu'il sait les prendre."

De toute façon, pour le business, un pays a besoin d'avoir un boss, comme une société a besoin d'avoir un patron.

Sébastien Bazin, PDG du groupe Accor

à franceinfo

Encore plus enthousiaste, Benoît Potier, le PDG d'Air Liquide. "Ce que nous espérons, c'est qu'avec une nouvelle administration, ça redynamisera l'économie américaine, et que nous saurons en profiter", explique-t-il.

Ce que nous espérons, c'est que 2017 verra un rebond des États-Unis.

Benoît Potier, dirigeant d'Air Liquide

à franceinfo

À Davos, les chefs d'entreprise dénoncent les prises de position tonitruantes. Cependant, personne ne veut insulter l'avenir.  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.