Le cas Trump n'était pas officiellement au menu de ce sommet européen à Malte ce vendredi 3 février, mais il s'y est largement invité. "Il y a clairement des divergences entre les 28 pays quant à la position à tenir à son égard. D'un côté il y a la France, l'Allemagne, le Luxembourg, qui ont été choqués du décret anti-immigration, choqués aussi par son désir de voir l'Union européenne telle qu'elle est se disloquer", explique Valéry Lerouge en direct de La Valette à Malte. Les pro-Trump : la Pologne, la Roumanie et la HongrieFrançois Hollande lui a répondu sèchement : "Aujourd'hui, Donald Trump n'a pas à se mêler de la vie de l'union, dit-il, l'Europe décide seule à combien elle veut être et comment elle veut vivre". "D'un autre côté il y a les bienveillants comme la Pologne, la Roumanie ou la Hongrie qui voient en Trump le début d'une nouvelle ère et qui demande aux élites européennes de s'en inspirer", conclut le journaliste.