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Présidentielle américaine : les sociétés de Trump sont deux fois plus endettées que ce qu'il affirme, selon le "New York Times"

Donald Trump a fait de sa richesse un argument de campagne, mais l'étendue de sa fortune interroge outre-Atlantique. Le businessman assure peser 10 milliards de dollars, un montant contesté.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le candidat républicain à la Maison Blanche, Donald Trump, photographié à New York (Etats-Unis), le 17 mai 2016. (LUCAS JACKSON / REUTERS)

Donald Trump est-il sincère quand il évoque sa fortune ? Depuis de nombreux mois, les médias américains s'interrogent. Le New York Times (en anglais) apporte un élément de réponse, samedi 20 août. A en croire le journal, ses sociétés ont un endettement cumulé d'au moins 650 millions de dollars, soit plus du double du montant annoncé par le candidat républicain à la Maison Blanche dans le cadre de sa campagne.

Pour aboutir à ce constat, le quotidien a fait appel à un institut d'étude spécialisé dans l'immobilier pour collecter des données concernant les propriétés du magnat des affaires, en particulier ses immeubles de bureaux et ses parcours de golf.

Une fortune suspendue à des emprunts ?

En plus de ces dettes, il en ressort qu'"une partie importante" de la fortune de Donald Trump dépend de trois accords avec des partenaires ayant souscrit des emprunts totalisant deux milliards de dollars. Si ces derniers n'étaient pas remboursés, le magnat de l'immobilier n'en serait pas tenu responsable, mais la valeur des investissements qu'il a réalisés conjointement plongerait, assure le New York Times.

Parmi les créanciers de l'empire Trump figure une des principales banques de Chine, un pays que le candidat présente régulièrement comme l'ennemi commercial à soumettre. Apparaît également Goldman Sachs, la célèbre banque d'affaires que Donald Trump accuse d'avoir favorisé sa rivale Hillary Clinton.

Un thème qui s'invite dans la campagne

Le milliardaire aime insister sur le succès de ses affaires, présentant sa réussite comme un garant de ses capacités à gouverner les Etats-Unis. Il affirme peser 10 milliards de dollars, un montant contesté par de nombreux experts. Il continue cependant à refuser de rendre publique sa déclaration de revenus, contrairement à sa rivale, ou à permettre un audit indépendant de la santé de ses affaires.

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