Cet article date de plus de six ans.

Le regard sans concession de Ben Harper sur les États-Unis

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Le chanteur américain, dont le dernier album "No Mercy In This Land" est sorti le 30 mars, se livre sur Donald Trump et sa vision des États-Unis aujourd’hui.
Le regard sans concession de Ben Harper sur les États-Unis Le chanteur américain, dont le dernier album "No Mercy In This Land" est sorti le 30 mars, se livre sur Donald Trump et sa vision des États-Unis aujourd’hui. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Le chanteur américain, dont le dernier album "No Mercy In This Land" est sorti le 30 mars, livre sa vision de Donald Trump et des États-Unis aujourd’hui.

"Le diviseur en chef". C’est ainsi que le chanteur américain Ben Harper se réfère au président américain. Il se dit dépassé par son élection, à laquelle il ne peut toujours pas croire. "C’est fou, mais j’ai des amis qui ont voté pour lui. Je connais des femmes qui ont voté pour lui." répète celui qui se dit ni républicain ni démocrate mais votant "pour le candidat le plus intelligent".

Des États-Unis "dangereux et invivables"

Il porte un regard sans concession sur son propre pays, qu’il envisagerait même de quitter : "J’aime toujours mon pays. C’est juste que ça devient dangereux et invivable" Furieux, il estime que "si 17 gosses peuvent mourir sous les balles d'une arme automatique et si cette arme n'est pas interdite, et bien allez vous faire foutre !" Et de s’en prendre au gouvernement avec virulence : "Si le système qui est en place pour protéger ses citoyens échoue si gravement, vous n'êtes plus digne des citoyens que vous êtes payés pour protéger."

Vous êtes fini, vous êtes putain de stupide !

Ben Harper

"Il y a des endroits qui sont désespérément enlisés"

Le chanteur, qui aborde la question raciale dans ses chansons depuis longtemps, note cependant une amélioration de la situation aux États-Unis. "S’il n’y avait pas de progrès, nous n’aurions pas eu un Noir à la Maison Blanche pendant deux mandats." explique-t-il.

Il considère que les mouvements comme "Black Lives Matter" bénéfiques : "Black Lives Matter est un énorme drapeau brandi au nom de la sensibilisation culturelle et de ce qu’il se passe vraiment dans la rue." Et d’ajouter : "Ça ne va pas cesser de sitôt, ce qui est une bonne chose."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.