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Etats-Unis : l'ancien président Donald Trump déclaré responsable d'agression sexuelle par un tribunal civil de New York

Le milliardaire devra verser cinq millions de dollars de dommages et intérêts pour cette agression sexuelle survenue en 1996. L'intéressé a dénoncé dans la foulée un "verdict honteux" sur son réseau Truth Social.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'ancien président américain Donald Trump et son accusatrice, l'ancienne chroniqueuse de presse E. Jean Carroll. (KENA BETANCUR / ANDREW KELLY / AFP)

L'ancien président républicain des Etats-Unis, Donald Trump, a été déclaré mardi 9 mai responsable d'agression sexuelle par un tribunal civil de New York qui devait déterminer s'il avait commis un viol en 1996 sur une ancienne journaliste, qui l'accusait aussi de diffamation.

Les neufs jurés ont jugé que Donald Trump n'était pas responsable d'un viol, comme l'en accusait l'ancienne chroniqueuse de presse E. Jean Carroll. Mais le tribunal civil fédéral de Manhattan a condamné l'ancien chef d'Etat à verser cinq millions de dollars de dommages et intérêts pour cette agression sexuelle dans un grand magasin de New York en 1996 et pour diffamation à partir de la révélation des faits par l'ancienne journaliste en 2019.

Un "verdict honteux", réagit Donald Trump

S'il n'existe aucun témoin oculaire ayant vu Donald Trump et E. Jean Carroll il y a plus de 25 ans dans les rayons du magasin – déserts, selon la plaignante –, deux proches amies de la journaliste ont confirmé devant le tribunal qu'elle leur avait confié, peu après les faits rapportés, avoir été "agressée" ou "attaquée" par l'homme d'affaires.

Deux autres femmes, parmi celles qui ont accusé Donald Trump d'agression sexuelle dans le passé, ont aussi livré leur témoignage devant le jury. D'après l'avocate de la victime, Roberta Kaplan, l'ancien président américain aurait agi à chaque fois selon le même "mode opératoire", celui qu'il décrit lui-même dans une vidéo devenue célèbre, où on l'entend en 2005 se vanter d'embrasser et toucher les femmes à sa guise.

L'intéressé a dénoncé dans la foulée un "verdict honteux". L'ancien président américain a répété ne pas connaître son accusatrice. "Je n'ai absolument aucune idée de qui est cette femme", a-t-il assuré sur son réseau Truth Social.

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