Cet article date de plus de trois ans.

Etats-Unis : "En 2024, on n'aura même plus de pays", s'emporte Donald Trump lors d'un meeting pour lancer la bataille des élections de mi-mandat

Il s'agissait du "tout premier meeting de l'élection de 2022", celle de mi-mandat, a-t-il souligné, l'événement ayant été organisé en soutien d'un candidat républicain au Congrès.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'ancien président Donald Trump lors d'un meeting dans l'Ohio (Etats-Unis), le 26 juin 2021. (STEPHEN ZENNER / AFP)

En route pour 2022... et 2024. Donald Trump a officiellement lancé samedi 26 juin la campagne des élections américaines de mi-mandat, en retrouvant dans l'Ohio l'ambiance électrique des meetings qu'il affectionne, avec un œil déjà fixé sur la prochaine présidentielle dans trois ans. Il s'agissait du "tout premier meeting de l'élection de 2022", a-t-il souligné en introduction, l'événement ayant été organisé en soutien d'un candidat républicain au Congrès, par ailleurs ancien conseiller du milliardaire, Max Miller. "Nous allons reprendre la Chambre [des représentants], nous allons reprendre le Sénat", a martelé l'ancien président.

"Nous avons gagné l'élection deux fois"

Donald Trump participait à son premier grand meeting depuis qu'il a quitté la Maison Blanche il y a cinq mois. Lors d'un discours énergique d'une heure et demie, il a ressorti ses thèmes habituels, notamment celui d'une Amérique courant "à sa perte" à cause de son successeur. "Joe Biden est en train de détruire notre nation, juste sous nos yeux. Qui diable sait ce qu'il va se passer en 2024, on n'aura même plus de pays !", a-t-il affirmé.

Il a également réitéré ses allégations d'élection "volée" par les démocrates en 2020. Le magnat de l'immobilier de 75 ans n'a toujours pas reconnu explicitement la victoire de Joe Biden. "Nous avons gagné l'élection deux fois, et il est possible que nous devions la regagner une troisième fois", a-t-il déclaré.

"Faux républicain"

Donald Trump soutient Max Miller, qui se présente contre un républicain siégeant à la Chambre des représentants, Anthony Gonzalez. Ce dernier, qui représente l'Ohio, fut l'un des dix républicains de la chambre basse, sur 211, à voter en faveur de la mise en accusation de Donald Trump lors de son procès en destitution pour "incitation à l'insurrection" après les événements du Capitole le 6 janvier dernier"Anthony Gonzales est un faux républicain et une honte pour votre Etat", a lancé Donald Trump, en louant au contraire les talents de Max Miller. "Max sera dur sur l'immigration (...) il protégera les emplois de l'Ohio tout comme je l'ai fait."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.