Donald Trump a dit en faire une priorité de son mandat. Le président américain veut réussir là où tous les autres ont échoué : obtenir ce qu'il appelle "l'accord ultime entre Israeliens et Palestiniens". Première étape, une conférence économique qui se déroulera à Bahrein, mardi 25 juin au soir. Les États-Unis veulent mettre à contribution leurs alliés dans la région, et notamment l'Arabie Saoudite. Objectif, lever 50 milliards de dollars, soit 44 milliards d'euros, et les injecter dans l'économie palestinienne. La construction, la santé, l'éducation et le tourisme seraient prioritaires.Les Palestiniens ont boycotté la conférenceDonald Trump espère ainsi ramener les Palestiniens à la table des négociations, et c'est à son gendre Jarod Kushner, ancien promoteur immobilier, désormais conseiller à Washington, qu'il a confié cette délicate mission. "Un million d'emplois seront créés en Cisjordanie et à Gaza. Le taux de chômage devrait chuter de 20% et le taux de pauvreté sera divisé par deux", prédit Jarod Kushner. Problème, les Palestiniens ont refusé de participer à la conférence, ulcérés par les positions ouvertement pro-israéliennes de Donald Trump. Le déménagement de l'ambassade des États-Unis à Jérusalem l'an dernier, a été vécu comme un camouflet. Et le volet économique du plan ne fait mention ni de l'occupation israélienne ni des aspirations politiques palestiniennes.