Le président des États-Unis a frappé la Syrie et l'Afghanistan, il menace la Corée du Nord. Un changement radical dans sa politique internationale.
Candidat, Donald Trump avait promis que les États-Unis ne joueraient plus au gendarme du monde, mais au pouvoir ce n'est plus le même discours. Le président Trump a fait usage de la force, en contradiction totale avec cette doctrine, et ses réactions sont imprévisibles.
Une bombe énorme vise Daech
Sa première cible, vendredi 7 avril, a été la Syrie, et plus précisément une base aérienne de l'armée. En pleine nuit, il donne son accord pour le tir de 59 missiles. C'est une opération de rétorsion, explique-t-il, après que l'armée syrienne a bombardé un village avec des armes chimiques. L'opération américaine s'est faite sans aucune concertation internationale. Deuxième cible ce jeudi 13 avril au matin, une bombe d'un gabarit jamais employé frappe l'Afghanistan. Elle pulvérise des tunnels utilisés par Daech. Une démonstration de force qui est aussi un outil de communication. Donald Trump assume ce revirement total.
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