"À deux jours du G20, Emmanuel Macron choisit de durcir le ton sur la question du climat", raconte Jeff Wittenberg, envoyé spécial au Japon. Et ceci pour au moins deux raisons : "D'abord il y a le contexte, l'épisode de canicule que vit aujourd'hui la France n'est qu'une manifestation supplémentaire du réchauffement climatique qui est une réalité. Il y a aujourd'hui une pression des citoyens, notamment des plus jeunes a reconnu Emmanuel Macron et bien sûr le vote aux Européennes avec la poussée des Verts est aussi passé par là", détaille le journaliste. La menace de ne pas signer l'accord"Et puis la deuxième raison c'est qu'aujourd'hui le projet d'accord du G20 tel qu'il est rédigé à ce stade prévoit d'édulcorer la question du climat, et ce sur pression des États-Unis. Alors à son tour la France fait pression pour que le G20 mentionne expressément l'accord de Paris, c'est-à-dire l'accord sur le climat que les États-Unis ont refusé, à défaut de quoi la France pourrait ne pas signer cet accord, c'est la fameuse ligne rouge, ce qui serait évidemment une première", conclut Jeff Wittenberg.