L'incident a été un des moments marquants de la matinée du dimanche 11 novembre. "On l'a parfaitement vu, car de là où je me trouve, je surplombe les Champs-Élysées (Paris) et ça c'est passé à tout juste quelques dizaines de mètres de nous. On a vu ces trois militantes Femen bondir sur le convoi du président américain, passer par dessus ces barrières, tout juste avant 11 heures", raconte le journaliste Guillaume Daret.Une action difficile à anticiperComment est-ce possible dans un environnement aussi sécurisé ? Dimanche matin, il y avait 2 000 personnels des forces de l'ordre rien que dans le secteur de l'Arc de Triomphe. Il faut savoir que là où se trouvaient ces militantes, le public est filtré. Mais les policiers regardent avant tout si les personnes ne sont pas armées. Évidemment, elles ne l'étaient pas, difficile donc de prévoir leur action, "d'autant plus que selon nos informations, ce ne sont pas les militantes les plus connues parmi les autorités. Et donc, c'était très difficile de les identifier en amont", conclut Guillaume Daret.